Enterobacter cloacae

L'Enterobacter cloacae est un bacille à Gram négatif anaérobie facultatif.

L'Enterobacter cloacae provoque de plus en plus d'infections nosocomiales, parmi les patients en soins intensifs. Les maladies suivantes peuvent notamment être causées par ce pathogène :

  • Infections respiratoires

  • Infections du tract urinaire

  • Infections de plaies

  • Cholangite (inflammation des voies biliaires)

  • Endocardite (inflammation de la paroi interne du cœur)

  • Septicémie

L'Enterobacter cloacae présente un risque pour les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Le pathogène a été détecté non seulement dans les selles ou les échantillons fécaux d'humains et d'animaux, mais également dans des plantes, dans l'eau, dans des insectes et dans des denrées alimentaires.

Pertinence du pathogène pour la transmission en endoscopie

  • Gastroentérologie : Basse

  • Pneumologie : Haute

  • Oto-rhino-laryngologie : Non pertinent

  • Urologie : Haute

Pertinence pour le traitement des endoscopes

  • Organisme très surveillé

Mode de transmission

La transmission se produit via des infections endogènes, des infections par contact ou des denrées alimentaires contaminées.

Résistance aux antibiotiques

L'Enterobacter cloacae présente une résistance à de nombreux antibiotiques tels que les aminopénicillines de première génération et les céphalosporines, les aminosides et les carbapénèmes.

Sources et lectures complémentaires

  1. Bennett JE et al. Principles and Practice of Infectious Diseases, Elsevier Inc. 2015.

  2. Chang CL et al. Outbreak of ertapenem-resistant Enterobacter cloacae urinary tract infections due to a contaminated ureteroscope. J Hosp Infect 2013; 85: 118–124.

  3. Gries O, Ly T: Infektologie – Kompendium humanpathogener Infektionskrankheiten und Erreger, Springer-Verlag Berlin Heidelberg 2019.

  4. Hygienemaßnahmen bei Infektionen oder Besiedlung mit multiresistenten gramnegativen Stäbchen, Empfehlung der Kommission für Krankenhaushygiene und Infektionsprävention (KRINKO) beim Robert Koch-Institut (RKI), Bundesgesundheitsbl 2012 · 55:1311–1354.